Une étude d’impact carbone flexo/hélio
Asahi Photoproducts et l'Institut de communication graphique de Beijing ont collaboré à l'étude
Asahi Photoproducts a récemment travaillé avec l’institut chinois de communication graphique de Beijing sur une analyse comparative de l’empreinte carbone entre la flexo et l’hélio. Celle-ci suggère que la réduction de l’empreinte carbone est plus importante en flexo, en particulier sur plaques et encres à l’eau. L’étude a été menée par une université chinoise spécialisée dans les arts graphiques. Elle a pu comparer les empreintes carbones à partir d’analyses en ateliers d’impression, notamment chez un imprimeur proche de Nankin qui exploite les deux procédés. Trois facteurs seulement ont été mesurés
: le substrat d’impression, l’impression et le traitement des solvants (pour la partie hélio).
Les premiers résultats démontrent que l’impression flexo présente une empreinte carbone nettement plus favorable que l’hélio. C’est particulièrement vrai si la comparaison se fait avec les plaques à l’eau et les encres à l’eau. « Nous avons mesuré des émissions inférieures à 4 kg.Co2 équivalent/m2 sur cette configuration, à comparer avec une mesure de 140 kg.Co2 équivalent/m2 sur une machine hélio utilisant des encres solvant, soit une réduction de 136 Kg.Co2 eq/m2 au total », explique Lixin Mo, professeur à l’école d’ingénierie Impression & Packaging (BICG) de Beijing.
Il est évident que l’étape seule de la préparation des cylindres avec le cuivrage galvanoplastique puis la gravure électromécanique pénalisent fortement l’empreinte carbone de fabrication d’un cylindre. Mais un tel cylindre présente une très longue durée de vie, bien plus longue qu’un cliché flexo.